La pièce a été inspirée par l'une des Cent phrases pour éventails de Paul Claudel :
Bruit de l'eau sur de l'eau, ombre d'une feuille sur une autre feuille
Dans le projet claudélien, chaque courte évocation poétique, en général liée à la nature et aux jardins, est supposée, sous forme de calligraphie, décorer un éventail raffiné, selon la tradition japonaise. Le violon, en tant qu'instrum./...
La pièce a été inspirée par l'une des Cent phrases pour éventails de Paul Claudel :
Bruit de l'eau sur de l'eau, ombre d'une feuille sur une autre feuille
Dans le projet claudélien, chaque courte évocation poétique, en général liée à la nature et aux jardins, est supposée, sous forme de calligraphie, décorer un éventail raffiné, selon la tradition japonaise. Le violon, en tant qu'instrument, a toujours fasciné les compositeurs. Son attrait n'a pas fini de s'exercer, tellement son potentiel est riche des sonorités les plus variées, lui permettant de déployer autant de lyrisme que de délicatesse et d'élégance. Deux violons ouvrant le champ à toutes sortes de jeux d'échos ou de résonances, on peut penser qu'un tel duo se prêtera volontiers à une transposition musicale émotionnelle de l'image poétique ici retenue : il ne s'agit pas d'une simple imitation des sons de la nature.
Edith Lejet --- Nombre de pages : 6 --- Date de parution : 26/10/2012