Ardent, habité, lumineux, transporté, tour à tour ange, grand fauve ou samouraï… difficile de décrire l’un des plus grands chefs d’orchestre de notre temps, un homme hors du commun dont l’humilité n’a d’égal que son exigence et son intransigeance. Pianiste, enfant prodige originaire de Corée du Sud, Myung-Whun Chung donne ses premiers concerts à sept ans. Sa famille s’établit aux Etats-U../...
Ardent, habité, lumineux, transporté, tour à tour ange, grand fauve ou samouraï… difficile de décrire l’un des plus grands chefs d’orchestre de notre temps, un homme hors du commun dont l’humilité n’a d’égal que son exigence et son intransigeance. Pianiste, enfant prodige originaire de Corée du Sud, Myung-Whun Chung donne ses premiers concerts à sept ans. Sa famille s’établit aux Etats-Unis en 1968. Lauréat de prestigieux prix : comme le Concours international Tchaïkovsky de Moscou, il donne des concerts dans le monde entier, étudie la direction d’orchestre, et devient assistant de Carlo Maria Giulini à Los Angeles, avant de se fixer en Europe et de diriger les plus prestigieuses formations (Boston, Chicago, Vienne, Berlin, Dresde, La Scala de Milan, Rome, Amsterdam, Tokyo…). Après avoir dirigé l’orchestre de l’Opéra Bastille, il est depuis 2000 à la tête du Philharmonique de Radio-France. C’est un passeur d’émotions que le photographe Jean-François Leclerq a rencontré, approché et suivi à Séoul, Tokyo, en France et en Asie. Sous sa direction, la musique se fait malléable : tour à tour amoureux, félin, véhément, caressant ou électrique, il devient sculpteur de sons. A travers ces 100 photographies aux cadrages serrés, centrés sur son regard, ses mains et sa gestuelle, Jean-François Leclercq nous fait partager des moments exceptionnels.