Plus qu'une superposition de plans temporels, telle qu'elle existait déjà dans certaines musiques polyphoniques du 16ème siècle, il s'agit plutôt ici d'une superposition/surimpression des divers plans sémantiques entre texte et musique. L'écho n'est pas conçu comme interaction pure d'un texte et d'une musique. Bien sûr, le texte musical a été structuré par rapport au texte poétique, mais il s./...
Plus qu'une superposition de plans temporels, telle qu'elle existait déjà dans certaines musiques polyphoniques du 16ème siècle, il s'agit plutôt ici d'une superposition/surimpression des divers plans sémantiques entre texte et musique. L'écho n'est pas conçu comme interaction pure d'un texte et d'une musique. Bien sûr, le texte musical a été structuré par rapport au texte poétique, mais il s'agit plutôt d'un écho, d'une trace. Celle-ci, déjà estompée, communie avec le silence (présence-absence) - pas de gestes dramatiques ni de grandes envolées, simplement une impression, une atmosphère. Peut-on alors vraiment se poser la question: le sens explicite du texte se trouve-t-il obscurci ou magnifié par les sons qu'on lui fait correspondre? - Eco est écrit sur le sonnet 80 (1594) de Luis de Gongora. - Michael Jarrell - - Enregistrement: 1 Cd'accord, 461 764-2 - Trei II - Modifications - Eco - Trace-Ecart - Ensemble Contrechamps, G. Bernasconi --- Nombre de pages : 10 --- Date de parution : 01/01/1986