Trois mois d'écriture et plusieurs années de doutes et de retouches, ainsi pourrait se résumer le Concerto métis, mon premier concerto et sans doute, encore à ce jour, l'oeuvre qui demeure la plus chère à mon coeur. Créé à Cannes l'année de sa composition (en avril 1990 avec l'orchestre régional P.AC.A.), ce concerto fut, pendant plusieurs années, uniquement joué par moi-même aux côtés d'orch./...
Trois mois d'écriture et plusieurs années de doutes et de retouches, ainsi pourrait se résumer le Concerto métis, mon premier concerto et sans doute, encore à ce jour, l'oeuvre qui demeure la plus chère à mon coeur. Créé à Cannes l'année de sa composition (en avril 1990 avec l'orchestre régional P.AC.A.), ce concerto fut, pendant plusieurs années, uniquement joué par moi-même aux côtés d'orchestres de nombreux pays. L'enregistrement (que j'en ai réalisé en avril 1997 en Arménie) ainsi que l'indispensable réduction de l'oeuvre pour piano réunissent enfin les incontournables conditions pour que le Concerto métis puisse, aujourd'hui, bénéficier d'une existence, tant auprès des solistes qu'au sein des conservatoires de musique. Classique dans sa forme (vif-lent-vif, cadence), ce concerto pour guitare et orchestre à cordes en hommage à la divine Ida Presti se caractérise, en premier lieu, par la diversité des races de musiques dont il est traversé de bout en bout, justifiant ainsi son nom sans la moindre ambiguïté. (Roland Dyens) --- Nombre de pages : 34+21 --- Date de parution : 01/01/1990